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Examen approfondi de la levée des immunités de Joseph Kabila par une Commission spéciale du Sénat avec enjeux et implications politiques.

La Commission spéciale du Sénat, chargée d’examiner la levée des immunités de Joseph Kabila, ancien Président et sénateur à vie, est désormais active.
Il est accusé d’avoir des liens avec la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Composée de 40 membres issus de différents groupes politiques et provinciaux, la commission a un délai de 72 heures à partir du 19 mai 2025 pour soumettre son rapport au bureau de la Chambre haute.

Cette commission inclut 27 représentants des provinces ainsi que 13 groupes politiques au Sénat.
Initialement, l’opposition devait occuper une place dans la direction de la commission mais a finalement choisi de ne pas participer.
Un membre de la majorité a donc été désigné pour compléter la représentation.

Le bureau de la commission est dirigé par Christophe Lutundula, avec Bulakali Mululunganya comme vice-président, Carole Agito en tant que rapporteure et Jacques Lungwana comme rapporteur adjoint.
Elle examine également le réquisitoire du Procureur général à l’encontre du sénateur Lingepo Molonga Michel.

Des critiques émergent depuis le début de cette procédure contre Kabila, dénonçant une possible dérive institutionnelle et politique. Ces voix appellent au respect de la loi n°18/021 du 26 juillet 2018 qui fixe le statut et les avantages des anciens présidents.

Lors d’une plénière le 2 mai le président du Sénat, Sama Lukonde a affirmé que la demande de levée d’immunité serait examinée conformément à la Constitution et au règlement intérieur du Sénat.
Cette annonce suit un réquisitoire de l’auditeur général des Forces armées sur demande du ministre de la Justice, Constant Mutamba.

Joseph Kabila est poursuivi en tant que sénateur pour des accusations de trahison, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en lien avec les violences dans l’Est du pays’avec des preuves alléguées de sa participation à l’agression menée par le Rwanda via le mouvement M23.

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