Appel à un cessez-le-feu « immédiat » et « inconditionnel » lors de la réunion des chefs militaires de la SADC et de la CAE.

Les chefs militaires de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) se réuniront dans les cinq prochains jours pour mettre en place un cessez-le-feu « immédiat » et « inconditionnel » dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette directive émane d’un sommet conjoint qui s’est tenu le 8 février 2025 à Dar-es-Salaam en Tanzanie.

L’objectif de cette rencontre est de fournir des directives techniques sur la cessation des hostilités, comme l’a rapporté l’Agence France Presse (AFP). Bien que Félix Tshisekedi ait suivi les travaux par visioconférence depuis Kinshasa, il a envoyé la première ministre Judith Suminwa Tuluka pour le représenter sur place.
Les discussions ont principalement tourné autour de la situation sécuritaire et humanitaire de plus en plus préoccupante dans l’Est de la RDC, aggravée par l’occupation de Goma par la rébellion du M23, soutenue par l’armée rwandaise.

Ce sommet a été précédé d’une réunion conjointe des ministres de la SADC et de la CAE.
Plusieurs autres chefs d’État, tels que William Ruto (Kenya), Suluhu Samia (Tanzanie), Paul Kagame (Rwanda) et Kaguta Museveni (Ouganda), étaient présents à Dar-es-Salaam.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où la coopération régionale est cruciale pour stabiliser la situation dans l’Est de la RDC.
Les dirigeants espèrent que des mesures concrètes seront prises pour améliorer la sécurité et restaurer la paix dans la région, en tenant compte des défis humanitaires croissants auxquels la population est confrontée.