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Une session d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies a été convoquée à New York à la demande de la République démocratique du Congo.
Lors de cette réunion, la Ministre congolaise des Affaires étrangères a exprimé ses préoccupations concernant l’inaction de l’ONU face à l’agression dont son pays est victime de la part du Rwanda, à travers les terroristes du M23. Thérèse Kayikwamba Wagner a rappelé aux membres du Conseil leur responsabilité de protéger la sécurité et la paix internationales ainsi que la vie humaine sans distinction.

Elle a appelé le Conseil à agir « de manière immédiate et décisive » en se basant sur les preuves du soutien rwandais au M23, comme le souligne le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU.

Elle a déclaré : « Malgré les alertes répétées du gouvernement congolais depuis trois ans, ce Conseil est resté passif. Il ne peut se contenter de déclarations de préoccupation ou de rester simplement saisi de la question. Son mandat, son devoir, est de protéger la paix et la sécurité internationales, et de défendre la vie humaine sans distinction d’origine, de race, de religion ou de genre. Ce Conseil est le garant de l’espoir et de la foi en des jours meilleurs, en des jours de paix et de prospérité. C’est pourquoi nous l’appelons à agir de manière décisive et immédiate, conformément aux preuves accablantes fournies par le dernier rapport du groupe d’experts. »

En outre, Thérèse Kayikwamba a précisé les attentes de la RDC envers le Conseil de sécurité.
Cela inclut l’ordre de mettre fin aux hostilités orchestrées par le Rwanda et le retrait de ses troupes du territoire congolais ainsi que l’imposition de sanctions ciblées contre les responsables de cette agression.

Elle a ajouté : « Voici les actions concrètes que nous exigeons : le Conseil de sécurité doit ordonner immédiatement la fin des hostilités par le Rwanda et exiger le retrait immédiat des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais. Il doit également imposer des sanctions ciblées, incluant le gel des avoirs et l’interdiction de voyager, non seulement contre les membres identifiés de la chaîne de commandement des Forces armées de la RDC et les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda. »

Les combats continuent à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues depuis le matin du lundi 27 janvier.

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