La démission d’Aimé Boji Sangara ouvre la voie à sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale.

Un mouvement politique majeur se dessine au sommet du pouvoir législatif congolais.
Aimé Boji Sangara qui occupait le poste de Ministre de l’Industrie depuis le remaniement d’août 2025, aurait remis sa démission. Cette décision rapportée par plusieurs sources est le prélude à un retour stratégique sur les bancs de l’Assemblée nationale avec une ambition claire : briguer la présidence de la chambre basse.

L’ancien ministre du Budget et fidèle du Président Félix Tshisekedi se positionne désormais comme le candidat de l’Union sacrée de la nation – la coalition présidentielle – pour succéder à Vital Kamerhe dont le départ a laissé un vide à la tête de l’institution.

Fort de son statut de cadre expérimenté et de sa proximité avec le chef de l’État, Aimé Boji Sangara émerge comme le favori incontesté de la majorité parlementaire.

La réintégration imminente d’Aimé Boji Sangara en tant que député national est l’étape administrative nécessaire. L’Assemblée nationale a d’ailleurs convoqué une plénière ce mardi, dont l’un des points à l’ordre du jour sera la validation de ses pouvoirs.
Ce retour dans l’hémicycle ouvrira officiellement la course pour l’élection interne au perchoir.

Originaire du Sud-Kivu, Aimé Boji Sangara est reconnu pour son pragmatisme, qualité qu’il a démontrée en gérant successivement les portefeuilles délicats du Budget puis de l’Industrie.
Son profil polyvalent, alliant expertise gouvernementale et loyauté envers la vision présidentielle en fait une pièce maîtresse pour la coalition au moment où la configuration politique congolaise évolue.
Si sa candidature se concrétise, l’accession d’Aimé Boji Sangara à la présidence de l’Assemblée nationale marquerait la fin d’une période de transition et le début d’une ère de cohésion accrue entre l’exécutif et le législatif. Il sera alors au cœur des grandes réformes et des priorités définies par l’Union sacrée.