La rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky se transforme en une confrontation tendue au bureau ovale.

Lors d’une rencontre particulièrement tendue au bureau ovale, Donald Trump a confronté Volodymyr Zelensky en lui posant un ultimatum : « concluez un accord, ou nous vous laissons tomber ».

L’échange a pris une tournure dramatique, Trump exigeant de son invité qu’il se montre « reconnaissant ».
Le vice-président J.D. Vance a ouvert les hostilités en accusant Zelensky de « manquer de respect » aux Américains, avant que Trump ne critique le président ukrainien pour « s’être mis en très mauvaise posture » et pour son incapacité à négocier efficacement.

La visite avait déjà débuté sur une note délicate, Trump ayant commenté le choix vestimentaire de Zelensky, qui portait une tenue militaire au lieu d’un costume traditionnel : « Il s’est fait très élégant aujourd’hui ».
On ne sait pas si c’était une plaisanterie ou une critique subtile.

Avant que la discussion ne dégénère, Zelensky avait affirmé que Trump était du côté de l’Ukraine, tandis que Trump se réjouissait de la possibilité d’un accord « très équitable » concernant l’accès aux ressources ukrainiennes.
Toutefois, Zelensky a également insisté sur le fait qu’il ne fallait pas céder face à Poutine, qu’il a qualifié de « tueur » alors que Trump a mentionné avoir eu « de nombreuses conversations » récentes avec le président russe.

Une conférence de presse conjointe était prévue à 13 heures, heure locale (19 heures à Paris) mais son maintien reste incertain, tout comme la signature d’un accord-cadre sur les ressources ukrainiennes.
Cet accord ne répond pas aux exigences initiales de Trump qui souhaitait inclure un montant de 500 milliards de dollars, absent du texte final.
Celui-ci établit un fonds d’investissement commun sans garanties de sécurité explicites pour l’Ukraine, même si Trump a évoqué un « filet de sécurité ».

Les enjeux de la visite de Zelensky vont au-delà des questions économiques.
L’Ukraine et l’Europe s’inquiètent du rapprochement entre Trump et Poutine, qui ont récemment engagé des négociations pour mettre fin à la guerre avec une volonté d’agir rapidement.

Trump exprime sa confiance en Poutine, malgré les avertissements de Londres et de Paris sur la fragilité d’une trêve sans un solide dispositif de sécurité. Il est convaincu que Poutine « tiendrait parole » en cas de cessez-le-feu et refuse de tenir Moscou responsable de la guerre.
De plus, il a catégoriquement rejeté l’idée d’une adhésion potentielle de l’Ukraine à l’Otan, incitant Zelensky à « oublier » cette perspective.