
Le Niger et le Burkina Faso annoncent leur retrait de l’Organisation Internationale Francophone.
Le Niger et le Burkina Faso ont récemment annoncé leur retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), soulignant leur orientation souverainiste.
Ces deux nations, dirigées par des régimes militaires hostiles à la France ont officialisé cette décision par une lettre signée par Laouali Labo, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Niger.
L’OIF, fondée en 1970 a confirmé que la France avait été informée de ce retrait.
Oria K. Vande Weghe porte-parole de l’organisation a exprimé des regrets tout en respectant cette décision, la qualifiant d’effet d’une situation géopolitique complexe. Le Niger avait été suspendu de l’OIF après le coup d’État de juillet 2023 qui a destitué le président élu Mohamed Bazoum.
Le Burkina Faso a également entrepris une démarche similaire, bien que cela n’ait pas encore été annoncé officiellement.
Des spéculations circulent sur la possibilité que le Mali, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) et aussi sous un régime militaire puisse suivre cette tendance.
L’OIF, ayant son siège à Paris, compte désormais 91 États membres et se consacre à la promotion de la langue française ainsi qu’à la défense des valeurs de paix et des droits de l’homme. Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités nigériennes, dirigées par le général Abdourahamane Tiani ont rompu leurs relations diplomatiques avec la France et ont même renommé des rues et monuments à Niamey.
De plus, le Niger le Burkina Faso et le Mali se sont retirés de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qu’ils jugent trop influencée par la France.
Cette décision effective depuis janvier a donné lieu à des tentatives de médiation de la part d’autres pays, comme le Ghana, pour les convaincre de reconsidérer leur choix.
Face aux menaces jihadistes croissantes, ces pays ont également renforcé leurs liens diplomatiques et militaires avec la Russie.
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