

L’opposant Seth Kikuni libéré après une courte détention.
L’homme politique congolais Seth Kikuni a annoncé sa libération ce samedi soir, après avoir été interpellé dès son arrivée dans la capitale.
Il a formellement désigné l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) comme responsable de sa brève détention.
Dans une communication publique, Seth Kikuni a décrit les conditions de sa rétention, la qualifiant d’arbitraire.
Il a rapporté avoir été gardé dans une cellule souterraine sans lumière ni aération avant d’être interrogé.
Il a également accusé les agents de sécurité d’avoir confisqué ses téléphones et autres biens de valeur dans le but de fabriquer des preuves.
Malgré l’épreuve, il a remercié ses soutiens et a affirmé sa résolution à poursuivre son combat contre ce qu’il nomme la tyrannie et la dictature.
L’arrestation de Seth Kikuni à l’aéroport international de N’djili survenait juste après son retour d’une rencontre de l’opposition. Président du parti Piste pour l’Émergence, il était co-président du cadre de concertation du conclave de Nairobi, tenu les 14 et 15 octobre sous l’égide de l’ancien président Joseph Kabila.
Lors de cette réunion, baptisée Sauvons la RDC, l’opposition avait dressé un bilan de « crise multiforme » et plaidé pour un dialogue inclusif afin de restaurer la démocratie.
Le Le mouvement Sauvons la RDC avait vivement protesté contre son interpellation, l’attribuant au pouvoir en place.
Peu avant son retour, l’opposant Seth Kikuni avait publié sur X, un message évoquant le fait de rentrer au pays sans craindre de « traverser la vallée de l’ombre de la mort ».
L’opposant a conclu son message de libération en réaffirmant que l’arbitraire n’aura pas le dernier mot sur le droit et la démocratie en RDC.
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