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Néhémie Mwilanya remet en question la viabilité des accords de partenariat minier RDC-USA.

La République Démocratique du Congo cherche à renforcer ses relations économiques avec les États-Unis.
Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila a récemment exprimé des préoccupations sur les réseaux sociaux mettant en lumière des enjeux cruciaux liés aux conditions d’entrée des entreprises américaines dans le secteur minier en 2006.

Il évoque l’importance de l’arrivée de Freeport McMoRan et Lundin Holdings dans le projet Tenke Fungurume Mining (TFM).
À cette époque, un cadre institutionnel solide et une stabilité politique avaient favorisé l’attraction d’investissements étrangers, créant un climat de confiance essentiel pour sécuriser les engagements financiers.

Aujourd’hui, la situation a évolué de manière significative.
Néhémie Mwilanya mentionne une crise de légitimité, une insécurité chronique, une répression accrue et une corruption qui compromettent la crédibilité des accords que Kinshasa souhaite établir avec les États-Unis. L’intérêt croissant des Américains pour des ressources comme le cobalt et le cuivre accentue l’urgence d’un environnement stable.

La question se pose : comment établir des partenariats durables dans un climat de méfiance politique où les tensions électorales et les conflits armés persistent ?
Il souligne que le véritable défi réside dans la capacité de l’État congolais à fournir un cadre fiable et transparent.

Cette critique intervient alors que le pays aspire à jouer un rôle clé dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en minerais.
Les récentes visites de délégations américaines et les promesses d’investissements témoignent d’une volonté de réduire l’influence chinoise dans le secteur.
Cependant, pour que ces ambitions se réalisent, des garanties solides sont nécessaires : stabilité politique, sécurité dans les zones minières et lutte contre la corruption.

L’alerte de Néhémie Mwilanya rappelle que les grands contrats internationaux nécessitent une crédibilité institutionnelle.
Les investissements étrangers ne peuvent prospérer que dans un climat de confiance.
Alors que la RDC cherche à redéfinir sa position sur la scène géostratégique, la question « Que faire ? » reste d’actualité.
Ce questionnement souligne qu’en l’absence de réformes profondes, même les meilleures opportunités peuvent se transformer en échecs.

L’avenir économique dépendra de la capacité à restaurer cette confiance et à créer un environnement propice aux investissements.
Les défis sont nombreux, mais les opportunités le sont tout autant.

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