
Donald Trump et Vladimir Poutine lancent des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Dans un développement significatif, Donald Trump et Vladimir Poutine ont décidé d’entamer des négociations « immédiates » pour mettre un terme au conflit en Ukraine, un échange qui pourrait redéfinir la situation après trois ans de guerre. Le président américain a partagé sur son réseau Truth Social que les discussions entre les États-Unis et la Russie commenceraient « immédiatement » après une « conversation prolongée et très productive » avec son homologue russe.
Il a également indiqué qu’il tiendrait le président ukrainien Volodymyr Zelensky « dès maintenant » informé de cet échange.
Trump a manifesté son intention de mettre fin aux millions de morts causés par ce conflit, en notant que Poutine avait même repris son slogan de campagne, « +BON SENS+.
Nous y croyons tous deux très fortement. » Il a évoqué les bénéfices d’une collaboration entre leurs nations respectives.
De son côté, Poutine a exprimé à Donald Trump son désir de trouver une « solution de long terme » au conflit ukrainien à travers des « pourparlers de paix ».
Selon le Kremlin cet appel d’une durée d’une heure et demie a souligné la nécessité de traiter les causes profondes du conflit.
Les deux dirigeants ont aussi convenu de se rendre visite dans leurs pays respectifs.
Le président Trump qui avait jusqu’alors été discret sur ses intentions concernant l’Ukraine, s’est engagé à agir rapidement pour mettre fin au « carnage » de la guerre, y compris en exerçant des pressions sur Kiev qui a reçu des milliards d’aide militaire de l’administration précédente.
Cet appel est survenu après la libération d’un Américain, Marc Fogel, condamné à 14 ans pour possession de drogue, tandis que Washington a accepté de libérer le Russe Alexander Vinnik, accusé de divers crimes liés à la plateforme d’échange de cryptomonnaies BTC-e.
La Maison Blanche a exprimé l’espoir que cet échange marque le « début d’une relation » avec la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
En parallèle à Bruxelles, le ministre américain de la Défense Pete Hegseth a précisé les lignes rouges de Trump concernant l’OTAN et l’Ukraine, considérant comme « irréaliste » le retour de l’Ukraine à ses frontières d’avant 2014, y compris la Crimée.
Il a également déclaré qu’une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique à l’issue des négociations de paix n’était « pas réaliste ».
Les Européens craignent qu’un éventuel accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ne soit conclu sans leur implication et au détriment de Kiev. Le conflit, qui a débuté avec l’invasion russe en février 2022, a causé des centaines de milliers de morts et de blessés au cours de près de trois ans.
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