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L’annulation du sommet tripartite et ses répercussions sur la quête de paix en République Démocratique du Congo

Le récent échec du sommet tripartite dans le cadre du processus de Luanda met en évidence une impasse politique et diplomatique, malgré les efforts du Président angolais, João Lourenço. Cette situation souligne l’urgence de revitaliser l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013, qui a pour but de traiter les causes profondes des conflits et de mettre fin aux violences récurrentes dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs africains.

Cet accord, soutenu par plusieurs États et institutions, dont l’Union Européenne, les États-Unis et l’Union Africaine, représente une initiative majeure pour établir la paix et la sécurité. Cependant, les engagements pris dans le cadre de cet accord demeurent largement inaboutis. Dans un contexte d’échec des négociations et des efforts diplomatiques actuels, il est crucial de remettre cet accord à l’ordre du jour international pour réduire les tensions régionales et relancer le processus de paix.

Le Pape François, lors de sa visite à Kinshasa, a rappelé que la communauté internationale ne peut rester indifférente face à la tragédie congolaise, qui a causé la mort de millions de personnes. Pour sortir de cette situation, il est essentiel de revitaliser l’Accord-Cadre en mobilisant les pays et institutions co-garant.

La stabilité de l’Afrique centrale est non seulement vitale pour la paix régionale, mais également pour la sécurité mondiale et l’économie. Il est donc impératif que la communauté internationale et les acteurs économiques utilisent tous les moyens à leur disposition pour mettre un terme aux agressions des pays responsables de la déstabilisation de la RDC, y compris par l’imposition de sanctions.

Il est temps de passer des discours aux actes. La RDC et ses partenaires doivent s’attaquer aux causes structurelles des conflits persistants, telles que l’exploitation illégale des ressources naturelles et la culture de l’impunité. Les États-Unis, l’UE, la France et le Royaume-Uni doivent adopter des sanctions politiques et économiques et suspendre leur assistance militaire au Rwanda tant que ce pays continuera à soutenir le M23 et à agresser la RDC. Ce n’est qu’avec un engagement ferme que l’on pourra espérer mettre fin à la souffrance des millions de Congolais touchés par cette crise.

« Le président de la République est parti, non pas qu’il ne savait pas que son homologue ne venait pas, mais parce que nous nous tenons à la paix.
Cet acte posé par le président rwandais ressemble beaucoup à une forme de paternité de l’action portée par le M23″ a déclaré Patrick Muyaya Ministre de la communication et média

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