Le géant agroalimentaire Nestlé annonce une restructuration visant à supprimer 16 000 postes pour redresser ses résultats financiers.

Le groupe agroalimentaire Nestlé a révélé un plan de transformation ambitieux visant à restructurer ses opérations mondiales et à inverser la tendance de ses résultats financiers en déclin.
Sous l’égide de son nouveau Directeur Général Philipp Navratil, l’entreprise présente dans 185 pays a annoncé la suppression de 16 000 postes sur deux ans.
Cette restructuration jugée nécessaire pour s’adapter à l’évolution rapide du monde des affaires vise à générer des économies substantielles.

L’objectif est d’atteindre 3 milliards de francs suisses d’économies soit environ 3,75 milliards de dollars américains à l’horizon 2027.

La majeure partie des suppressions concernera les fonctions administratives et de bureau, avec 12 000 postes éliminés.
Les divisions industrielles et logistiques seront également touchées, représentant 4 000 emplois supprimés.
L’entreprise justifie cette décision par un besoin de moderniser la production et d’optimiser la chaîne d’approvisionnement, s’inscrivant dans une série d’initiatives pour renforcer sa productivité et rationaliser ses activités.

Cette cure d’austérité intervient après deux années de résultats financiers négatifs.
En 2024, le chiffre d’affaires du groupe a diminué de 2 %, s’établissant à 91,35 milliards de francs suisses.
Le bénéfice net a également chuté de 3 %, atteignant 11,17 milliards. La dynamique s’est poursuivie en 2025´avec une nouvelle contraction de 1,9 % du chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 65,9 milliards de francs suisses.
Pour l’heure, Nestlé n’a pas encore communiqué sur la répartition régionale des suppressions d’emplois.

Le continent africain, où le groupe est solidement implanté avec une vingtaine d’usines dans 12 pays (dont le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Sénégal) est en attente de précisions quant à l’impact réel de ce plan de restructuration sur ses activités locales.