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L’ONU accuse Israël de commettre des actes génocidaires en détruisant la santé reproductive des palestiniens à Gaza.

Une commission d’enquête des Nations unies a qualifié les attaques d’Israël contre la santé reproductive à Gaza « d’actes génocidaires ».
Benjamin Netanyahu, le Premier Ministre israélien a réagi en qualifiant ces affirmations de « fausses et absurdes ».

Les conclusions, publiées le 13 mars décrivent les actions israéliennes comme « systématiques » et soulignent qu’elles ont partiellement détruit la capacité des Palestiniens à Gaza à avoir des enfants en raison de la destruction des services de santé reproductive.

Selon une convention de l’ONU de 1948, certaines actions peuvent être considérées comme génocidaires.
La commission a déterminé que deux de ces actes se sont produits à Gaza : les « mesures visant à entraver les naissances » et la « soumission intentionnelle » d’un groupe à des conditions de vie entraînant sa destruction physique.

Créée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en mai 2021, la Commission d’enquête internationale indépendante, composée de trois membres a pour mission d’examiner les violations du droit international en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.

Chris Sidoti, avocat australien et membre de la commission a précisé que le génocide implique à la fois des actions et une intention. Il a mentionné que le rapport s’est concentré sur les actions sans encore aborder l’objectif génocidaire promettant que cette question serait traitée ultérieurement.

Hazem Qassem, porte-parole du Hamas a affirmé que le rapport « confirme ce qui s’est passé sur le terrain : un génocide et des violations de toutes les normes humanitaires et juridiques », appelant à une comparution rapide des dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale.

De son côté, Netanyahu a déclaré que l’ONU devrait se concentrer sur les crimes de guerre du Hamas plutôt que d’attaquer Israël avec des accusations infondées, y compris des allégations de violences sexuelles.

Chris Sidoti a également accusé les autorités israéliennes de « faire obstruction » au travail de la commission et de « mensonge chronique ».
Le rapport mentionne la destruction par Israël de la plus grande clinique de fécondation in vitro, al Basma qui abritait des milliers d’embryons.
Cette destruction selon la commission, visait à empêcher la naissance de Palestiniens à Gaza, considérée comme un « acte génocidaire ».

Elle conclut que cette destruction « visait à détruire les Palestiniens de Gaza en tant que groupe ».
La commission examine également les conséquences du blocage de l’aide humanitaire par Israël dans le contexte des hostilités à Gaza déclenchées par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Les forces israéliennes ont « délibérément imposé des conditions de vie visant à entraîner la destruction physique des Palestiniens de Gaza »,
ce qui constitue également un acte génocidaire.
Les femmes et les jeunes filles ont souffert de complications liées à la grossesse et à l’accouchement à cause des conditions imposées par Israël qui leur a refusé l’accès aux soins de santé reproductive, des actes qualifiés de crime contre l’humanité d’extermination.

Des ONG, dont Amnesty International et des experts indépendants de l’ONU ont accusé Israël de génocide à Gaza. En novembre, un comité spécial de l’ONU a également noté que les méthodes de guerre utilisées par Israël à Gaza portaient « les caractéristiques d’un génocide ».

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